Si le Musée archéologique de la faculté des lettres de Bordeaux n’existe plus aujourd’hui, les collections ont subsisté jusqu’à nos jours, à l’abri des yeux des étudiants et du grand public. Constituée à l’origine de plâtres, de photographies et d’objets issus de fouilles archéologiques, cette institution créée sous la IIIe République est l’incarnation par excellence de l’esprit positiviste qui règne alors dans le milieu universitaire. Fondé sur l’idée d’une complémentarité nécessaire entre collections et recherche, ce musée puise ses sources dans l’antique exemple du mouseion d’Alexandrie dont l’historien Strabon décrit avec émerveillement “tout ce qui pouvait soutenir et encourager l’activité des savants”. Il témoigne également de la construction d’une histoire de l’art en tant que discipline universitaire.
L’archéologie est reconnue comme une science
Pratiquée par des hommes formés aux langues anciennes et à l’épigraphie, issus de l’École normale supérieure, l’archéologie acquiert sa dimension scientifique grâce à l’École française d’Athènes créée en 1846 et aux fouilles organisées dans la seconde moitié du XIXe siècle en Grèce et en Asie Mineure. L’archéologie, jusqu’alors enseignée au Collège de France et à l’École des Chartes, deux institutions qui font prévaloir une archéologie médiévale et nationale, fait son entrée en 1876 à l’université avec la création d’une chaire à la Sorbonne. Son premier titulaire, Georges Perrot (1832-1914), défend une vision de l’archéologie basée sur l’étude des objets et des monuments. La même année, la faculté des lettres de Bordeaux nomme Maxime Collignon (1849-1917) chargé de cours sur une chaire d’antiquités grecques et latines créée par un décret ministériel du 31 octobre 1876. Cette personnalité eut indéniablement un rôle moteur dans la fondation de la méthodologie universitaire. Lors de sa leçon d’ouverture, il célèbre l’archéologie comme une science qui “prend place dans l’enseignement supérieur, non pas à titre d’auxiliaire, mais avec ses méthodes propres et ses caractères originaux”.

L’enseignement de Maxime Collignon de l’histoire de l’art antique, telle qu’il la nomme, repose dès les premières années bordelaises sur l’étude de moulages acquis sans nul doute à sa demande. Ces copies en plâtre, réalisées à partir de sculptures découvertes lors de fouilles archéologiques, sont diffusées dans toute l’Europe grâce à des ateliers de moulages. Mais ces quelques plâtres ne suffisent pas. Le rapport sur les collections de moulages en Allemagne qu’il réalise en 1882 pour le ministre de l’Instruction publique lui fait prendre conscience qu’on doit y adjoindre un ensemble d’objets
et de livres constituant de ce fait un lieu propre pour l’étude de l’histoire de l’art antique.

Maxime Collignon (1849-1917)
Agrégé de lettres, ancien membre de l’École française d’Athènes (1873-1876) et de l’École française de Rome (1873-1874), il est nommé à la faculté des lettres de Bordeaux comme chargé de cours sur une chaire d’antiquités grecques et latines créée par décret ministériel dès le 31 octobre 1876 (la première chaire d’archéologie fut créée à la Sorbonne au mois de mars de cette même année). Considéré par le doyen Roux comme l’un de ceux qui “ont le plus accru et popularisé les explorations et les découvertes archéologiques”, il aura à cœur de diffuser une nouvelle approche de l’archéologie par une pédagogie s’appuyant sur les œuvres. La sculpture ou la céramique ne sont plus les témoins d’une civilisation mais des objets d’étude à part entière. Il est par ailleurs chargé trois ans plus tard, par le ministre de l’Instruction publique, d’un rapport portant notamment sur la place en Allemagne des collections archéologiques dans l’enseignement. Ce travail offre l’occasion de montrer leur avancée en la matière. Le jeune professeur quitte la faculté des lettres de Bordeaux en 1883 pour devenir suppléant de Georges Perrot à la Sorbonne. Il aura alors à mettre en œuvre un musée archéologique tel qu’il l’avait conceptualisé pour les nouveaux bâtiments de la Sorbonne. Il deviendra titulaire de la chaire d’archéologie de la Sorbonne en 1900.


Anonyme, Fouilles du Palais Minoen à Cnossos

Un nouveau palais des facultés est édifié
Alors qu’une profonde réforme institutionnelle touche l’université, des bâtiments sont conçus en adéquation avec la nouvelle vision d’un enseignement universitaire étroitement lié à la recherche scientifique.

Jules-Alphonse Terpereau, Faculté des sciences et des lettres de Bordeaux, vers 1886

À partir de 1875, l’État décide le regroupement à Bordeaux des facultés de théologie, des sciences et des lettres. La municipalité s’engage à construire un bâtiment en adéquation avec la vaste réorganisation de la ville qui comprend notamment le percement du cours Pasteur et la construction de la faculté de médecine sur l’ancienne place d’Aquitaine. La construction ex-nihilo d’un vaste édifice pour accueillir les facultés des lettres et des sciences conduit Louis Liard, directeur de l’enseignement supérieur, à mettre en œuvre à Bordeaux un programme attestant d’une nouvelle conception de l’enseignement universitaire : “On l’a dit avec justesse, une faculté doit être désormais un atelier ; de là, pour les lettres, des salles de conférences intimes, pour les sciences des laboratoires de recherches pour les professeurs, des laboratoires d’études pour les étudiants, des salles de collections voisines des laboratoires, des salles de cours aussi nombreuses que les divers enseignements de la Faculté ; enfin une vaste bibliothèque”.
De même, Philippe-Jacques Roux, doyen de la faculté de Lettres, explique dans un rapport adressé au maire de Bordeaux que l’enseignement des lettres s’étant complexifié, il ne peut plus se satisfaire d’un petit amphithéâtre et de quelques salles de cours. Pour la première fois apparaît, dans des documents officiels, la mention de deux musées pour les collections de géographie et les collections archéologiques.

L’architecte municipal Charles Durand, chargé de concevoir l’édifice, doit s’adapter à ce nouveau programme qui comprend notamment musées, bibliothèques et laboratoires. Débutés en 1880, les travaux s’achèvent en 1886. Le 17 janvier 1886, la faculté des lettres et des sciences est inaugurée en présence de René-Marie Goblet, ministre de l’Instruction publique, et de Louis Liard, l’artisan de la réforme institutionnelle de l’université.

Le premier Musée archéologique universitaire s’ouvre
Premier musée à être créé dans un cadre universitaire français, précédant ainsi ceux de Paris (1891) et de Lyon (1893), servant de référence à celui de Montpellier (1890), il n’obtiendra cependant pas la renommée de ses successeurs, se trouvant rapidement confronté à des problèmes matériels.
Jules-Alphonse Terpereau, Musée archéologique de la faculté des lettres de Bordeaux, vers 1886

De nouveaux espaces sont désormais réservés aux collections archéologiques. Initialement, seule une pièce de 120 m² avait été prévue au dernier niveau du bâtiment. Mais un mois à peine après l’inauguration, Charles Durand envisage de transformer une des cours intérieures en espace couvert. Lors de la rentrée solennelle des facultés en novembre 1886, le doyen Auguste Couat se félicite "qu’une des cours qui avoisinent les grands amphithéâtres va être vitrée et transformée en un musée plus petit mais analogue à celui de la grande cour vitrée de l’École des Beaux-Arts de Paris”. Le 21 décembre 1886, un décret officialise la création du Musée archéologique à la faculté des lettres de Bordeaux.

Pierre Paris, nommé maître de conférences sur une chaire d’archéologie et d’institutions grecques (arrêté du 7 août 1886), prend les rênes de ce musée universitaire. Chargé des commandes des moulages et des photographies, il assure également l’aménagement du lieu. Une bibliothèque spécifique à l’histoire de l’art antique est constituée. Lors de la rentrée universitaire suivante, le nouveau doyen annonce que Pierre Paris a achevé “la laborieuse installation de ce musée archéologique”, dénonçant une superficie trop restreinte par rapport à l’ampleur de la collection : “La patience et le goût du professeur ont réussi à rendre le trop réel encombrement de notre salle presque agréable à l’œil ; mais que ferons-nous des nouveaux moulages qui sont encore attendus ?”

Pierre Paris (1859-1931)
Normalien, ancien membre de l’École française d’Athènes (1882-1885) en même temps que Maurice Holleaux, Pierre Paris est chargé d’un cours complémentaire de langue et littérature grecques (arrêté du 13 novembre 1885). Suite à sa soutenance de doctorat de lettres, il devient, à la rentrée de novembre 1886, maître de conférences (arrêté du 7 août 1886) d’une chaire en archéologie et institutions grecques jusque-là inexistante à la faculté des lettres de Bordeaux. Il est alors nommé responsable de l’aménagement du musée archéologique et de son enrichissement. Ce jeune universitaire, jusqu’alors versé dans l’épigraphie, reprend l’héritage laissé par son éminent prédécesseur : il développe une vision de l’archéologie comme système narratif devant s’appuyer sur l’étude des objets ainsi qu’un enseignement basé sur la pédagogie et la contribution des étudiants. Ses cours portent notamment sur la sculpture grecque au IVe et Ve siècles, l’art et l’industrie des Achéens, les nouvelles découvertes archéologiques en Grèce et en Orient ou encore les arts sous Louis XIV. Suite à la soutenance de son doctorat en 1891 sur Élatée, la ville, le temple d’Athéna Cranaia, il est nommé le 22 novembre 1892 professeur de la chaire d’histoire de l’art et d’archéologie à la faculté des lettres de Bordeaux. En 1898, il prend la tête de l’École des beaux-arts de Bordeaux tout en continuant à dispenser ses cours à la faculté. À partir de 1895, son intérêt pour l’archéologie de la péninsule ibérique, et ses succès, le conduiront à devenir en 1928 le premier directeur de la Casa Velázquez.

Mariano Benlliure, Buste de Pierre Paris, 1932


Félix Bonfils, Vue des Tombeaux des Califes au Caire
Félix Bonfils, Vue frontale du Temple d’Isis de Philae (Égypte)

Félix Bonfils, Vue intérieure de la Mosquée de Damas (Syrie)
Sébah et Joaillier, Jardin à Tralles (Turquie)

G. Berggren, Vue de l’entrée du Tombeau phrygien près de Ayache-In (Turquie)
Giacomo Broggi, Ospedale del Ceppo (Pistoia)

Juan Laurent, Monastère San Lorenzo del Escorial (Madrid)
Anonyme, Cathédrale Saint-Pierre (Angoulême)


Outre les 350 moulages et les 3000 tirages photographiques de grand format et contrecollés sur support carton, le musée s’enrichit de plusieurs séries d’objets archéologiques. En 1895, un don précieux de l’École française d’Athènes fait rentrer dans la collection des statuettes de terre cuite proviennent des célèbres fouilles d’Edmond Pottier, Salomon Reinach et Alphonse Veyries à Myrina (côte occidentale de l’actuelle Turquie). En 1902, le Ministère de l’Instruction publique envoie un lot d’objets provenant des fouilles d’Antinoë menées par Albert Gayet, ainsi que des fragments de l’art élamite. En outre, le musée du Louvre dépose au même moment “une série de vases et de fragments de vases antiques permettant de faire, d’après documents originaux, un cours sur la céramique”.
Enfin, la nouvelle orientation des recherches de Pierre Paris conduit à “faire une bonne place dans les achats nouveaux aux monuments ibériques, grecs, romains, hispano-romains existant dans les Musées espagnols”. Accaparé jusque-là par l’aménagement du Musée archéologique, l’historien de l’art antique consacre désormais son temps aux fouilles archéologiques en Espagne. La découverte en 1897 de la dame d’Elche le conduira notamment à devenir l’instigateur, puis le premier directeur, de l’École française de Madrid.



La dispersion des collections
Un désintérêt pédagogique et patrimonial s’opère au milieu du XXe siècle, consécutif au déménagement de l’université sur le campus.

À la fin des années 1960, de nouveaux bâtiments sont conçus sur le site de Pessac-Talence pour accueillir la faculté de sciences, puis celles de lettres et de droit. Contrairement à ce qui s’est passé pour Montpellier, le programme de la future université Bordeaux 3 n’intègre pas d’espace spécifique pour le Musée archéologique. Les moulages, comme les épreuves sur papier, sont déposés au nouveau musée d’Aquitaine qui s’installe, lui, dans l’ancienne faculté des lettres et des sciences.

Cette collection demeure un temps à son emplacement initial mais elle est délaissée progressivement par les enseignants. Seuls les statuettes de Myrina et quelques objets archéologiques sont transférés sur le campus, pour orner le bureau de Jean Marcadé, professeur d’archéologie et d’histoire de l’art antique, dans un meuble conçu à cet effet. Les nouvelles orientations données à l’enseignement de la discipline et les nouveaux supports pédagogiques avaient alors rendu le Musée obsolète.


• Pour Approfondir le sujet

LAGRANGE Marion et MIANE Florent, “Le Musée archéologique de la faculté des lettres de Bordeaux (1886). L’institutionnalisation des collections pédagogiques et scientifiques”, In Situ, n°17, décembre 2011.
> http://insitu.revues.org/920

• Pour citer le texte
Marion Lagrange, "Le musée archéologique de la faculté des lettres de Bordeaux", site web du Patrimoine artistique de l'université de Bordeaux, 2012
Mention obligatoire pour toute reproduction : © Université Bordeaux Montaigne (pour les sculptures et les céramiques, préciser : © Université Bordeaux Montaigne / Patrick Fabre)
• Bibliographie sélective

BARBANERA Marcello, “Les collections de moulages au XIXe siècle : étapes d’un parcours entre idéalisme, positivisme et esthétisme”, dans Lavagne Henri et Queyrel François (dir.), Les moulages de sculptures antiques et l'histoire de l'archéologie (Actes du colloque international, 24 octobre 1997), Genève, Droz – Paris, Champion, 2000, p. 57-73.


BÉGUERIE Catherine, « L’Enseignement de l’histoire de l’art à Bordeaux. Premiers cours, premiers professeurs : l’émergence d’une discipline ». Revue archéologique de Bordeaux, année 2004, t. XCV, p. 225-238.


MARTINEZ Jean-Luc, « La collection de moulages : un musée pédagogique », dans Texier Simon (dir.). L’Institut d’art et d’archéologie. Paris 1932, Paris, A. et J. Picard, 2005, p. 93-104.


RECHT Roland, « Le moulage et la naissance de l’histoire de l’art », dans Le musée de sculpture comparée : Naissance de l’histoire de l’art, Paris, Monum-Centre des monuments nationaux, 1999, p. 46-53.


SWENSON Astrid, « Musées de moulages et politiques patrimoniales. Regards croisés sur la France, l’Allemagne et l’Angleterre au XIXe siècle», dans Rolland Anne-Solène et Murauskaya Hanna (dir.), Les Musées de la Nation. Créations, transpositions, renouveaux. Europe, XIXe-XXIe siècles (Actes de colloque, 5, 6 et 7 décembre 2007), Paris, L’Harmattan, 2008, p. 205-219.


THERRIEN Lyne, L’histoire de l’art en France. Genèse d’une discipline universitaire, Paris, Éditions du C.T.H.S., 1998.
• Chronologie
1874 Louis Liard est nommé professeur de philosophie à la faculté des lettres de Bordeaux.
1875 Philippe-Jacques Roux devient doyen de la faculté des lettres de Bordeaux.
1876 La municipalité de Bordeaux accepte de construire une faculté de médecine, un observatoire astronomique et un bâtiment devant regrouper initialement la faculté des lettres, la faculté des sciences et la faculté de théologie.
1876 Maxime Collignon est nommé sur une chaire d’antiquités grecques et latines à la faculté des lettres de Bordeaux.
1878 Création de la Société pour l'étude des questions d'enseignement supérieur avec son bulletin : Revue internationale de l'enseignement.
1879 Lettre du doyen Roux à l’Adjoint au maire, division de l’Instruction publique (Louis Liard), 31 mars 1879 : demande « un musée pour les collections archéologiques et un musée pour les collections géographiques ».
1880 L’architecte municipal Charles Durand débute les travaux de la faculté des lettres et des sciences, située cours Pasteur, à la place du lycée des Feuillants.
1880 Liard devient recteur de l'Académie de Caen.
1881 Auguste Couat devient doyen de la faculté des lettres de Bordeaux.
1882 Ouverture du musée de sculpture comparée au Trocadéro (Musée des monuments français).
1882 Collignon publie un rapport commandé par le ministère de l’Instruction publique sur l’enseignement de l’archéologie classique et les collections de moulages dans les Universités allemandes.
1883 Collignon est nommé suppléant de Georges Perrot à la Sorbonne.
1884 Liard est nommé directeur de l’Enseignement supérieur.
1885 Pierre Paris est chargé d’un cours complémentaire de langue et littérature grecques à la faculté des lettres de Bordeaux.
1886 Le 8 janvier, le Conseil municipal vote un crédit de 12 587,93 francs pour la transformation et l'aménagement d'une des deux cours intérieures du nouveau bâtiment pour y installer un musée de moulages comprenant photographies et reproductions archéologiques.
1886 Le 17 janvier, le nouveau bâtiment de la faculté des lettres de Bordeaux est inauguré.
1886 Paris est nommé maître de conférences sur une chaire d’archéologie et d’antiquités grecques. Il est chargé en outre de mettre en place le Musée archéologique.
1886 Création du Musée par décret du 21 décembre 1886 sous le ministère Berthelot.
1887 Alfred Espinas devient doyen de la faculté des lettres de Bordeaux.
1889 Plus de mille photographies sont acquises pour le musée.
1890 Paul Stapfer devient doyen de la faculté des lettres de Bordeaux.
1892 Publication par Pierre Paris du catalogue du Musée archéologique commencé en 1889.
1893 Lettre du doyen Stapfer au Recteur, Bordeaux, le 18 janvier 1893 : « Après un commun accord entre MM. Les Doyens des 2 Facultés conclu en présence de M. Liard, notre Directeur, ces salles et cette cour furent attribuées à la Faculté des Lettres pour y installer dans la cour, un vaste pavillon qui serait le musée d’Archéologie et dans les salles, des collections photographiques, une Bibliothèque spéciale et un Cabinet, dépendance du dit musée ». Ce projet reste sans suite.
1895 Trois nouvelles salles au sous-sol s'ouvrent pour permettre de désencombrer la salle principale et d'agencer les sculptures par période.

1896

Don de statuettes provenant des fouilles de Myrina menées par Edmond Pottier, professeur à l'école du Louvre, Salomon Reinach et Alphonse Veyries, élèves de l'école d'Athènes. En outre, le musée du Louvre envoie un ensemble de vases et fragments de vases afin de permettre un cours sur la céramique à partir d'une collection existante.
1896 Le statut des universités est en vigueur le 10 juillet 1896.
1898 Maurice Holleaux, directeur de l'Ecole française d'Athènes, crée à Lyon le Musée des moulages antiques qui est inauguré la même année en présence de Liard.

Le programme de recherches

Mené par des historiens de l’art, le programme consiste à localiser, inventorier, documenter et valoriser le patrimoine artistique, immobilier et mobilier, de l’université bordelaise, depuis la création des Facultés dans la seconde moitié du XIXe siècle jusqu’à leur implantation sur le domaine universitaire de Pessac-Talence dans les années soixante.

Trois grands axes ont été retenus : l’architecture, le décor, et les collections liées à l’enseignement de l’histoire de l’art.

Accès à la bibliothèque numérique

L’ensemble des données recueillies lors de l’inventaire est accessible par le biais de la bibliothèque numérique conçue et mise en ligne par le SCD de l'Université Bordeaux Montaigne.

Contact

Marion Lagrange
Maître de conférences en histoire de l’art contemporain
Centre de Recherches François-Georges Pariset (EA 538)
marion.lagrange@u-bordeaux-montaigne.fr

Partenaires

Ce programme de recherches ne pourrait exister sans la collaboration logistique et scientifique de : ARPEGE (ENSAP Bordeaux), Musée d’Aquitaine, Musée d’ethnographie de l’Université Bordeaux Segalen, Service commun de documentation de l’Université Bordeaux Montaigne, Service régional du Patrimoine et de l'Inventaire (Conseil Régional d'Aquitaine).




Promenades universitaires

L'université de Bordeaux, de la faculté au campus.


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Mentions

Clichés photographiques (sauf mention contraire) :
© Université Bordeaux Montaigne / Patrick Fabre

Numérisation : Société Arkhênum

Montage images page d'accueil : Sylvain Fogato

Direction éditoriale : Marion Lagrange

Site internet : Pierre Planté

Hébergement : Université Bordeaux Montaigne